LE PARLEMENT DES ENFANTS

L'Hérault du jour ( mars 2003)

Le Midi Libre ( mars 2003)

L'Hérault du jour (avril 2003)

Le Midi Libre (avril 2003)

Le Midi Libre (mai 2003)

La venue du député le 31 mars 2003




L’HÉRAULT DU JOUR
Saint Pargoire
Un élève de CM2 à l'Assemblée Nationale

Des élèves de l'école Jules Ferry ont élaboré une proposition de loi visant à contrecarrer le racisme à l'école en faisant découvrir les autres cultures

   UN ÉVÈNEMENT important se profile à l'école Jules Ferry, avec l'organisation d'un voyage éducatif de deux classes, à Paris, sur le thème « Les institutions législatives de la République ».) C'est une véritable leçon d'éducation civique de découvrir sur le terrain comment une loi est élaborée au Parlement. C'en est également une pour nous que d'écouter les propositions des jeunes générations.
   La décision d'un déplacement à Paris, et de l'envoi d'un élève délégué, ont pour origine une charte décidée au début de l'année qui tiendra lieu, à l'École Jules Ferry, de règlement sur le modèle des lois adoptées au Parlement. Au cours d'une réunion préliminaire une lettre a été adressée à l'inspecteur d'Académie pour demander son approbation sur l'envoi d'un délégué qui représentera au Parlement la 4ème circonscription de l'Hérault, le 17 mai prochain. Après approbation, les élèves ont choisi leur représentant : Arthur Anelli. Les élèves de CM2 ont ensuite travaillé sur une proposition de loi qui sera envoyée à l'Assemblée Nationale. Elle vise à améliorer l'apprentissage des différentes cultures à l'école avec l'exposé des motifs suivants : « nous trouvons qu'il y a de plus en plus d'actes racistes dans les écoles, des élèves sont parfois agressés dans la rue par d'autres personnes. Nous pensons que le racisme est souvent dû à l'ignorance et à l'incompréhension des différentes cultures. Nous rappelons que tous les hommes sont égaux et que de tels actes ne devraient pas avoir lieu. C'est pour cela que nous aimerions mettre en place un apprentissage plus important des différentes cultures modes de vie, coutumes et religions. Cet enseignement devrait avoir lieu pendant les leçons    d'histoire  ».  Cette proposition de loi sera peu-être choisie et examinée parmi 10 autres soumises aux 577 élèves siégeant à l'Assemblée Nationale. Le lundi 31 mars, l'école Jules Ferry accueillera le député, Robert Lecou, qui viendra livrer aux élèves quelques réflexions sur le travail d'un député.

 Les 3 et 4 juin, les élèves de CM 1-CM2 seront accompagnés à Paris, avec leur directeur pour visiter les assemblées parlementaires Palais Bourbon, Sénat, et peut-être l'Élysée, afin de comprendre ; surplace, le mécanisme d'organisation du système législatif en France.
  Au cours de ce séjour, visite aussi de célèbres monuments : le Louvre, l'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel... Les souvenirs et photos feront l'objet d'une exposition pour la fête de l'école en fin d'année scolaire.

André GAZAGNE



Retour

MIDI LIBRE

ÉDUCATION
Les enfants de l'école Jules Ferry ont élu leur "député"

Un élève de Saint Pargoire siègera au Palais Bourbon

Arthur Anelli devra présenter un projet de loi à l'Assemblée nationale

   ∎ Institué par la loi Seguin de 1993, le Parlement des enfants réunit chaque année 577 élus, représentant les circonscriptions législatives françaises. Cette manifestation, organisée par l'Assemblée nationale et le ministère de l'Éducation nationale a pour but d'offrir aux écoliers du cours moyen 2e année (CM2) une réel­le leçon d'éducation civique, de découvrir la fonction de législateur et de l'exercer, le temps d'un Parlement, d'une façon totalement véridique.

   Dans le département de l'Hérault, chacune de sept circonscriptions se doit d'être représentée sur les bancs du Palais Bourbon par sept jeunes délégués choisis dans les classes de CM2. La circulaire de l'Éducation nationale, fixant l'organisation de cette manifestation nationale, invitait les écoles intéressées à faire acte de candidature auprès de l'Inspection académique.
   Jérôme Saix, directeur de l'école Jules Ferry, proposa sa classe qui fut retenue par les inspecteurs d'Académie, le choix des classes étant laissé à leur entière et exclusive appréciation. Une perspective de travail que le professeur estime particulièrement motivante. « La tâche se fonde dans une pédagogie de projets, une éducation civique grandeur nature, doublée d'une organisation de travail collective où les élèves sont les instigateurs,

   une ouverture sur le monde. Ce projet valeur permettre de regarder vers l'extérieur, de participer, d'apprendre le mot démocratie ».
   Le premier acte de cette jeune législature fut de désigner le délégué de la classe qui siègera le 17 mai en lieu et place de Robert Lecou, sur les bancs de l'Assemblée nationale à Paris. Le vote a eu lieu, démocratiquement, à main levée et la quasi totalité des 28 élèves a choisi d'envoyer Arthur Anelli défendre une proposition de loi devant le président de l'Assemblée et le ministre de l'Éducation.
   Deuxième acte, qui se déroule actuellement : un important travail de réflexion et d'expression qui va aboutir à la rédaction d'une proposition de loi sur un sujet de leur choix. Préparer en outre, et sur des thèmes différents, quatre questions qui seront posées en assemblée : deux au président, deux au ministre. Un vaste programme qui sera transmis au rectorat et soumis aux jurys académiques.
  Ces dernières semaines à l'école Jules Ferry, chaque élève du CM2 a préparé sa proposition de loi personnelle, dressée réglementairement avec titre, exposé du motif (modifications à apporter au droit existant et justification), comportant de 1 à 4 articles avec leur disposition juridique et moyens pour parvenir à l'objectif poursuivi, mais sans dépenses budgétaires supplémentaires.
   Tous ces exposés sont soumis aux voix, pour aboutir à "la" proposition de loi retenue. A leur lecture, il ressort des thèmes essentiels qui préoccupent les enfants : la sécurité (routière et civile), la pollution, l'eau, la nature, et surtout les enfants du monde (écoles, travail, sans abri).
   Les prochains travaux de la classe se poursuivront en avril, lorsque les dix meilleurs sujets retenus au plan national par des personnalités désignées par l'Assemblée nationale et le ministère de l'Éducation seront communiqués à l'école, et imprimés sur de" vrais" documents parlementaires.
   Il s'agira alors pour les élèves de se prononcer sur la proposition de loi la plus importante et qui sera défendue par le délégué au Palais Bourbon.
  De travail de groupe en perspective, et à suivre.

Retour



L'HÉRAULT DU JOUR
SAMEDI 12 AVRIL 2003

CENTRE HÉRAULT Actualité
Saint Pargoire
Le député revient à l'école et  devient professeur.

Un moment très attendu par les élèves de CM2 de I'École Jules Ferry à Saint Pargoire la visite du député Robert Lecou, venu le 31 mars, évoquer la fonction d'un député à l'Assemblée Nationale, dans le cadre du Parlement des enfants à Paris.

   CE LUNDI 31 mars, à 10h30, il a été accueilli par le directeur de l'école dans son bureau, M. Saix a exposé les démarches à l'inspection académique, ainsi que les motivations afin d'envoyer un élève de l'École Jules Ferry siéger au Parlement des enfants le 17 mai.  

Dialogue député­élève
  
A 11 heures, élèves, direc­teur, député et journalistes se sont dirigés en classe de CM2 pour entendre le député sous forme d'un dialogue avec ce jeune auditoire : en introduction, Robert Lecou s'est dit heureux de se trouver au milieu des élèves, et félicite la classe pour avoir été choisie pour siéger, via un de ses représentants, Arthur Anelli, au Parlement des enfants.
   Pour répondre à un élève, le député retrace brièvement son parcours étudiant et politique (au sens général). D'abord des études à la faculté de Montpellier où il obtient successivement une Licence d'enseignement à la faculté de Lettres, et un diplôme de droit. Il débute ensuite dans l'administration au titre de Secrétaire Général de la Mairie de Lodève, puis Conseiller Général, et enfin Maire de Lodève.
  Aux élections législatives de 2002, il est élu député de la 4ème circonscription de l'Hérault.

   Il occupe le siège n°234 à l'Assemblée Nationale, siège qui va être occupé par le délégué élève Arthur Anelli le 17 mai prochain.  

Les élèves ont posé de multiples questions dont voici un échantillon :

Être député est-ce une fonction facile ?
Robert Lecou : Cela dé­pend à quel point de vue on se place : ainsi l'examen des propositions de loi, soumises aux députés demande réflexion ; les déplacements nombreux à Paris, l'Assemblée Nationale, en Mairie, à la préfecture, dans les différentes administrations, Lodève. tous ces déplacements exigent un emploi du temps avec un horaire très étudié.

Comment vous déplacez-vous ?
R.L. : En avion, TGV, voiture personnelle, métro…

Comment s'établissent vos relations avec nos administrés de la ville, vos électeurs de la 4ème circonscription malgré vos fréquents déplacements à Paris ?
R.L. : En tant que maire je reçois en Mairie sur rendez-vous, sauf les jours de débats parlementaires. En tant que député, je reçois tout citoyen, sans distinction d’appartenance politique à mon cabinet parlementaire situé 1 boulevard Général Leclerc à Lodève.

D’autres questions très pertinentes ont été posées au député les sujets les plus variés et d’actualité : la guerre en Irak, les congés d’un député, les lois sociales pour lesquelles il souhaiterait que les députés adoptent,…
   Mais l’heure avance et à midi le dialogue a pris fin avec la satisfaction des élèves d’avoir pu dialoguer, avec un député, en toute simplicité et clarté, en attendant de pouvoir voter à leur majorité.

                                                                                                                                                                                           André GAZAGNE

Retour

 

MIDI LIBRE

ÉDUCATION       A l'école Jules Ferry de Saint Pargoire,

« Député, un métier ou une passion ? »

Robert Lecou a répondu à la curiosité des écoliers
    ∎ Robert Lecou, député de la 4e circonscription de l'Hérault, a rendu visite, lundi 31 mars, aux élèves de CM1-CM2 de l'école Jules Ferry, dans le cadre de la préparation du parlement des enfants.

    Accueilli dans la cour de l'école par Jérôme Saix, directeur, Michel Astie, maire, Jean-Pierre Ghibaut, adjoint, Robert Lecou a tenu à féliciter en premier lieu la classe et son professeur pour les qualités manifestes qui prévalurent au choix de l'académie. Le député saluait son jeune successeur, Arthur Anelli, et sa suppléante Lana Lofé, en leur promettant un total soutien. Jérome Saix précisait que leur élection s'était déroulée dans la stricte application des lois françaises, avec le bulletin de vote et l'urne réglementaire !
« Une leçon naturelle dans l'instruction civique, préci­sait Robert Lecou, essentielle à la responsabilisation de l'individu, quelque peu oubliée à l'heure actuelle ».
Robert Lecou précisa à la jeune assistance le travail du député, sa place dans l'hémicycle (n°234, dont 34 comme l'Hérault), son bureau à Paris, le cabinet parlementaire installé à Lodève (par commodité !) et le partage des tâches avec Pierre-Charles Bartoche, attaché parlementaire.  

 Comme dans tout débat démocratique, la parole fut alors donnée aux participants, conviés à poser des questions à l'élu. Certaines étonnantes de perspicacité.
-
« Député, un métier ou une passion ?
- Oui pour les deux.
- Avez-vous beaucoup de déplacements ?
- Énormément et longs. Aujourd'hui Saint-Pargoire, Saint-Andre, Montpellier, ce soir Paris.
- Avez-vous des ennemis ?
- Non, mais des adversaires !
- Avez-vous des gardes du corps ?
- Pas dans la vie courante.
- Le travail le plus difficile ?
- Défendre ses arguments et assumer sa responsabilité dans un choix de vote ou de décision ».

La question d'actualité touchait - évidemment - la guerre en Irak, et Robert Lecou déplora la dictature de Saddam Hussein et se prononça pour un système d'organisation internationale accrédité pour installer la démocratie en Irak, telle l'ONU, admise comme justice internationale. Une entente est toujours préférable à un conflit, tel le dicton : "Mauvais arrangement vaut mieux qu'un bon procès".

Le premier acte de la préparation du Parlement des enfants s'est terminé avec l'envoi à l'académie de la
 proposition de loi qui a obtenu les suffrages de toute la classe de CM2. Dûment constituée de l'exposé
 des motifs, les élèves proposent l'étude, en instruction civique, des coutumes, religions, mœurs dans les
 pays
étrangers. En particulier, ceux dont les ressortissants sont présents en France.

Aussi ont-ils demandé à Robert Lecou si un projet de loi lui paraissait important. Le parlementaire s'avoua : soucieux pour les handicapés, particulièrement abandonnés par la société, et devaient être aidés.

Prochain rendez-vous avec leur député, à Paris, pour la visite de l'Assemblée nationale !

→ Précision. - Une erreur de patronyme s'est glissée dans l'article relatif au "Parlement des enfants" paru le 1er  mars. Le jeune delégué est Arthur Anelli et non Arthur Souyrls.

Retour

MIDI LIBRE

CITOYENNETÉ
  577 élèves CM2 à l'Assemblée nationale
Au Parlement, les enfants font
la loi

Ils ont voté une proposition de loi sur le secourisme à l'école

∎ En dépit des offensives de ceux qui trouvent que l'opération est un peu trop onéreuse, le nouveau président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, a maintenu la réunion du Parlement des enfants. Cette fois, les élèves de CM2 qui se sont retrouvés dans l'hémicycle du Palais Bourbon ne se sont pas vus attribuer le titre de "députés juniors", mais simplement de "délégués juniors". 577 classes avaient été sélectionnées par les inspecteurs d'Académie. Les élèves avaient préparé une proposition de loi et élu leurs délégués pour cette séance exceptionnelle à l'Assemblée nationale. Ces derniers ont voté en faveur de celle qui avait été préparée par les élèves d'une école de Chavigny dans la Vienne, et prévoyant que « les élèves de l'école élémentaire suivront une formation d'initiation aux gestes de premiers secours, en compagnie des enseignants et de professionnels de la santé à l'école ». Cette proposition sera reprise ultérieurement par les vrais députés, pour devenir un vrai texte de loi.
 
Auparavant, les délégués juniors avaient écouté un bref discours du président de l'Assemblée :
  « N'oubliez pas que la démocratie, comme le sport, comme toutes les activités humaines, a besoin de règles qui soient reconnues par tous et  acceptées par tous, même si elles ne vous sont pas favorables».
      Au ministre de l'Éducation Luc Ferry, un élève a demandé ce qu'il ferait s'il avait une baguette magique. « Si j'en avais une, ça m'arrangerait vraiment, surtout en ce moment. Mais il se trouve que ce n'est vraiment pas le cas » a-t-il répondu.

Jacques PATOZ

Aude : Yannick (Carcassonne), Chevalier (Narbonne), Dallchou (Limoux).
Aveyron : Alidor (Rodez), Jeanneteau (La Capelle-Balaguier), Lafon (Saint-Victor et Melvieu).
Gard : Terrai (Bagnols-sur-Cèze), Bonifacio (Nîmes, Chabannes (Alès), Bouniol (Beaucaire), Chalandon (Molières-Cavaillac).
Hérault : Coqblin (Montpellier), Puginier (jacou), Jalibert (Villeneuve-lès-Maguelone), Anelli (Saint-Pargoire), Claverie (Saint-Thibéry), Dugarin (Lattes), Mateu (Béziers).
Lozère : Tolari (Rozier), Palpacuer (Mende).
Pyrénées-Orientales : Val (Perpi­gnan), Doze (Perpignan), Thibault (Sain­te-Marie-la-Mer), Fuentes (Port-Vendres).

Retour

 

La visite de Monsieur Lecou

Retour

 

Retour sommaire